Le traitement contre la perte de cheveux ne se limite pas aux transplantations capillaires. Si vous pensez qu’il s’agit là d’une évidence, vous êtes probablement un peu plus informé que la moyenne sur le sujet de la restauration capillaire. Vous connaissez peut-être les greffes de barbe et de sourcils, le microblading et le traitement au plasma riche en plaquettes, mais la plupart des gens les ignorent. Il en va de même pour la micro-pigmentation du cuir chevelu (MSP : Micro Scalp Pigmentation) : les gens sont surpris lorsqu’ils en entendent parler. Mais voici ce qui est amusant. Après avoir découvert ce qu’est la MSP et ce qu’elle fait, les gens la trouvent souvent plus intéressante que les autres procédures pour traiter la perte de cheveux.
Cet article se penche sur la MSP et explique pourquoi ce traitement contre la perte de cheveux suscite un intérêt particulier !
Définition de la MSP
Commençons par expliquer le concept de la MSP. Elle a été décrite comme un camouflage artistique pour la tête. Elle est similaire, en principe du moins, au microblading. Il s’agit d’une procédure qui consiste à appliquer un pigment dans la zone des sourcils à l’aide de micro-aiguilles pour créer l’impression de minuscules poils, améliorant ainsi la densité du sourcil. Ces procédures sont également similaires dans la mesure où elles sont toutes deux indolores ; la MSP est appliquée sur le cuir chevelu à l’aide d’un agent anesthésiant topique. Alors, en quoi sont-elles différentes ?
La différence la plus évidente est la zone traitée, mais il y en a d’autres. Pour commencer, le pigment est inséré à l’aide d’outils différents. Les techniciens en microblading utilisent une lame manuelle. Le processus de la MSP, quant à lui, ressemble au tatouage. Cela s’explique en partie par la différence d’épaisseur entre la peau de la tête et celle des sourcils, qui nécessite un mécanisme d’application plus puissant pour le pigment. Les aiguilles utilisées pour la MSP ne sont toutefois pas aussi grosses que celles utilisées pour le tatouage, car la pénétration dans la peau n’est pas aussi profonde.
La MSP est réalisée en deux ou trois séances. Il s’agit d’un traitement semi-permanent. Le pigment restera vif et constant pour une période d’environ cinq ans, puis la couleur s’éclaircira et vous aurez peut-être besoin d’une retouche.
Objectifs
Le microblading et la MSP ont également des objectifs différents. Si le premier a pour but de créer l’effet de poils entiers, le but de la MSP est d’utiliser une multitude de petits points pour donner l’impression de follicules pileux naturels que l’on voit sur une tête rasée de près. Cette technique est connue sous le nom de « pointillisme ».
La MSP peut être utilisée dans divers contextes de perte de cheveux. Bien qu’elle soit surtout connue pour créer le look crâne rasé à la mode, son utilité ne s’arrête pas là. La MSP peut également être utilisée en cas de cheveux clairsemés pour remplir des zones du cuir chevelu qui, autrement, seraient visibles à travers des mèches clairsemées. De la même manière, elle peut être utile à ceux qui souffrent d’une perte de cheveux inégale associée à l’alopécie.
Le point commun dans tous ces cas est que le pigment de la MSP couvre les zones exposées du cuir chevelu avec ses minuscules points semblables à des follicules pileux, donnant ainsi l’impression d’une chevelure plus fournie. C’est cette capacité subtile de camouflage qui rend la MSP si populaire après avoir compris son utilité. Elle est très discrète ; personne ne la remarquera si vous n’en parlez pas.
Choisissez avec soin !
La MSP a l’air formidable, mais présente-t-elle des inconvénients ? Comme toute procédure médicale, il existe un risque potentiel, comme une réaction allergique au pigment ou une infection post-procédure. Il est important de souligner que les risques sont faibles et peuvent être quasiment éliminés si vous choisissez votre prestataire avec soin. Vous devez donc trouver un praticien qui a reçu la formation nécessaire et qui respecte les normes fixées par un organisme professionnel.
Vous devez au moins avoir accès à des références ou à des certificats de formation, à un environnement propre et stérile avec un évier, à des aiguilles provenant de paquets non-ouverts (pour vous assurer qu’elles n’ont pas été utilisées sur un client précédent) et à l’utilisation d’équipements de protection tels que des gants. Si le praticien n’en dispose pas, excusez-vous et partez. Cherchez un praticien ayant une solide réputation pour son travail. La MSP est autant une forme d’art qu’une procédure, vous voulez donc quelqu’un avec cette petite touche particulière.
Conclusion
Le plus grand danger dans le traitement par MSP est de tomber entre les mains d’un praticien non formé ou non compétent. Pour éviter cela, vous devez faire des recherches. Les recommandations de bouche-à-oreille sont bonnes, surtout lorsque vous pouvez voir un travail de qualité en face de vous.
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